dimanche 12 avril 2020

La cause, le but et la conséquence



Exprimer la cause
Parce que (PORQUE)
C’est la locution la plus utilisée pour introduire la cause.  
Exemple : Les oiseaux sont menacés parce que nous ne préservons pas leur habitat.
Comme  (COMO)
Suivi d'un verbe à l'indicatif, comme exprime aussi la cause.
Exemple :
Comme j'adore les crêpes, mon père me fait des crêpes tous les samedis.
Attention ! Ne pas confondre avec le comparatif d'égalité.
Car (PORQUE)
Conjonction qui explique une affirmation ou donne une explication de cause.
Elle doit être malade, car elle n’est pas en classe.
Car ne peut répondre à pourquoi ?
—Pourquoi est-ce qu’il n’est pas en classe ?
—Parce qu’elle est malade.
— Car elle est malade. 
(incorrect)


À cause de (DEBIDO A)
Locution pour exprimer une cause défavorable, négative. Elle va suivie d’un substantif.
Exemple :
—Pourquoi est-ce qu’elle n’est pas en classe ?
À cause de sa maladie.
Grâce à (GRACIAS A)
Locution pour exprimer une cause favorable, positive. Elle va suivie d’un substantif.
Exemple :
—Pourquoi est-ce que tu parles si bien français ?
Grâce à mes parents qui sont suisses.
Exprimer le but, l'objectif
Pour (+ infinitif)  (PARA)
C'est le marqueur le plus courant.
Exemple : Pour éviter de finir avec des jardins sans fleurs, on ne peut pas arracher les fleurs. 
Afin de (d' ) / dans le but de
(CO FIN DE )
Langage formel
Exemple : Je me suis inscrit à une ONG afin d'aider les animaux abandonnés.
Exprimer la conséquence
Alors (ENTÓN)
Ce marqueur introduit la conséquence d'une action. Ne pas confondre avec alors dans les phrases exclamatives ou          interrogatives : Alors, tu viens ? 
Exemple : Elle va faire une randonnée, alors, elle prend ses chaussures de randonnées.
Peuvent répondre à « pourquoi ? » :
·         Parce que (introduit la cause, le motif) 
Exemple : Pourquoi es-tu en retard ?  Parce que le bus n'arrivait pas. 
·         Grâce à (motif favorable, positif)
Exemple : Pourquoi est-ce qu'elle est championne ?  Grâce à ses heures d'entrainement.
·         À cause de (motif défavorable, négatif)
Exemple : Pourquoi le condor est en danger ?  À cause de la chasse.
·         Pour + infinitif (but, objectif)
Exemple : Pourquoi est-ce que tu prends toujours un sac ?  Pour ne pas polluer avec des sacs en plastique.


Conditionnel pour donner des conseils


Devoir au conditionnel sert à donner des conseils, comme l'impersonnel il faudrait.
 (Deber ao condicional sirve para dar consellos, como a forma impersoal é necesario. )
On devrait réduire notre consommation des plastiques. / Il faudrait réduire notre consommation des plastiques.

Formation
Le conditionnel se forme avec la racine du futur et ces désinences.
(O condicional fórmase coa raíz do futuro e as desinencias.)
Verbes réguliers au futur
Verbes irréguliers au futur
aimer +
-ais
-ais
-ait
-ions
-iez
-aient
aller  ir-
-ais
-ais
-ait
-ions
-iez
-aient

 À la forme négative, on suit la règle ne + verbe + pas.

L'interrogation


L'interrogation peut se faire de trois façons en français :
Langage courant
Avec est-ce que : Est-ce que vous avez compris ?
Langage familier
Dans l'ordre de l'affirmation : Vous avez compris ?
Langage soutenu
Avec l'inversion du sujet : Avez-vous compris ?
Nous allons voir ici l'interrogation avec inversion du sujet. On l'appelle ainsi parce que le verbe et le sujet s'invertissent. Le verbe va avant le sujet qui est uni par un tiret « - » au sujet s’il s’agit d’un pronom personnel.

Exemple : Qu'allez-vous faire ?
 
·         L’inversion dans l’interrogation partielle (concrète). On met :
mot interrogatif
verbe
(tiret)
sujet
(autres éléments si nécessaires)
Où va Jean ?
Quand viens-tu ?
Quel livre prendrons-nous à la bibliothèque ?
D'où vient cet homme ?
·         L’inversion dans l’interrogation globale (on répond oui/non). Seul avec un pronom personnel ou la particule ce :
Exemple : Aimes-tu le chocolat ? mais NON Aime Jean le chocolat ?
 Attention !
Si le sujet est autre que je, tu, ce ou on, on le répète comme un pronom personnel :
Tes parents te laissent-ils sortir le soir ?
Jeanne sait-elle que tu es là ? 

Mais NON : Ceci est-ce un guide de voyage ?
Attention !

·         Le t intervocalique. Lorsque le verbe finit par une voyelle et est suivi de il/elle/on, on introduit un t intervocalique.
Viendra-t-il au concert avec nous ?
Arrivera-t-elle à temps ?
Où dormira-t-on ?

·         Est-ce que et l'inversion : il est incorrect de faire l'inversion du sujet avec la locution est-ce que.
Est-ce que tu aimes les champignons ?
Mais NON : Est-ce que aimes-tu les champignons ?

·         Temps composés : pour les temps composés, le sujet va juste après le verbe conjugué.
Vas-tu téléphoner à ta cousine ? (Et non : Vas téléphoner-tu à ta cousine ?)


Orthographe
Un seul point d'interrogation est nécessaire en français et il y a toujours un espace avant.